À Calais, le flagrant déni permanent
La destruction par l’État de la Grande Jungle de Calais en octobre 2016 débouche sur la politique dite de « lutte contre les points de fixation », qui vise à détruire systématiquement les camps où survivent les personnes exilées. Pis, depuis 2018, ces expulsions se reproduisent toutes les 48 heures, et reposent sur un contournement de la loi à laquelle le Procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, Guirec Le Bras participe de manière active. À Calais, la justice est complice du pouvoir exécutif et en partage les objectifs : harceler, user et faire disparaître les personnes exilées.